[Déplacé depuis PJ - Loki] [Aventure et SPOIL] Cahin-caha!

La fumée monte en s'épaississant. Elle prend rapidement lee docteur à la gorge, qui tousse.

Fondu au noir...

Le rayon de soleil dessine un carré dans la poussière sur le bois grossier du plancher. On entend les oiseaux chanter.

Je grommelle un peu en tentant de me redresser, prudemment de peur d'être encore entravé, une mèche de cheveux devant les yeux que je souffle hors de mon champ de vision...

Le sol est pentu, penché. Des rayons de soleil soulèvent ici et là des colonnes de poussière. Le meuble rempli de petits tiroirs dont le docteur découvre le fond lui semble très familier.

Après avoir regardé la pièce un peu plus en détail, je me lève et me rapproche de la fenêtre pour essayer de voir où je me trouve.

Il ne s'agit pas d'une pièce, le plafond est en toile, l'espace minuscule est celui d'une carriole bien connue.

Dehors, on perçoit indistinctement quelques éclats de voix.

A défaut de fenêtre, je m'approche de l'ouverture de la carriole et en soulève la toile prudemment afin de voir où je me trouve.

Rien ne semble avoir changé, à l'intérieur comme à l'extérieur de ton chariot dans une ornière.

Me revoilà revenu à mon point de départ..., dis-je sur un ton un peu las.

Je descends de la charrette et me dirige vers la ville...

Le fond de l'air du matin est frais.

Les voix se rapprochent.

Je jette un oeil alentour pour voir à qui appartiennent ces voix. Si les personnes me semblent amicales, je n'hésite pas à leur faire signe et à me diriger vers elles.

La campagne est encore presque vide. Au loin, tu aperçois peut être une paire de bœufs ou quelques vaches qu'on mène paître.
Sur la route, une patrouille s'avance.

Rassuré, je m'approche de la patrouille, exténué par cette horrible nuit. Arrivés pratiquement à leur hauteur, je les salue :

Bien le bonjour, miliciens. Je suis heureux de vous croiser : j'ai besoin de votre aide. Auriez-vous l'amabilité de bien vouloir m'escorter jusqu'au capitaine Opiter Petrasius Ulfila, je vous prie ?