[Déplacé depuis PJ - Skars][Jeu] Eveil... ?

Jarlath se réveille doucement comme d'un sommeil très long et lourd, croyant entendre des voix étouffées non loin sur sa droite qui l'auraient fait émerger. Il fait très noir, et une odeur de sang séché lui prend les narines et provoque une légère nausée. Pourtant il ne se sent pas blessé, et allongé sur le dos et un sol de pierres froides, il sent même son luth dans sa main droite, et son sac à son côté. Regardant un peu sur la droite d'où viennent les voix, il aperçoit de petites raies de lumière, dessinant en pointillé le cadre d'une porte.

Je me rapproche de la porte afin de mieux entendre les voix, et m'assoie contre le mur.

[Observation]

Une fois mes yeux habitués à l'obscurité de la pièce, je la parcours du regard.

[Observation]

La pièce est très noire et ses dimensions en sont complètement inconnues. Aucune source de lumière n'est visible à part les raies, qui sont à peine suffisantes pour éclairer le bout de tes doigts quand tu les mets tout contre. Les voix se sont tues dès que tu t'es réveillé, au point que tu puisses ne les avoir que rêvées, mais alors que tu t'assoies contre le mur, tu entends comme des pas feutrés juste derrière la porte, et de petits bruits de coups et frottements sur la pierre, puis le bois, de l'autre côté, rapidement suivis d'une voix féminine.

En direction de la porte :

"He ho ! Quelqu'un m'entend ?"

Derrière la porte, la voix de femme reprend, apparemment en réponse:
"Oui on vous entend! Qui êtes vous?"

Rapidement, une voix masculine suit:
"- Venez! Nous sommes ici!", puis d'autres paroles moins précises.

"Pouvez-vous me dire où je suis et ce que je fais ici ?"

Je cherche également la poignée de la porte.

A tâton, elle n'est pas difficile à trouver, sur la gauche de la porte, à hauteur normale. Mais dès que tu as fini ta phrase, peut-être même un peu avant, un hurlement très sonore et long se fait entendre, loin sur ta droite.

La voix reprend: "- Camille c'est bien vous? Quel est ce hurlement derrière vous?"

"Je ne sais pas trop, la pièce où je me trouve est plongée dans la pénombre. J'essaie d'ouvrir"

J'actionne la poignée pour ouvrir la porte.

La porte reste fermée malgré de la poussière délogée par le mouvement, mais une lueur qui se rapproche commence à faire apparaître un détour de couloir, loin sur la gauche.

Sur la droite d'où est venu le hurlement, un autre cri, plus articulé mais difficile à saisir à cause de l'écho et de la distance, te parvient: "À l'aaaaaaaaai !!! Kek enne éhachéééé !!!!!"

Un détail te frappe. Pendant la conversation hier soir, tu ne sais plus bien si tu t'exprimais en latin ou ailish, mais pour autant que tu te souviennes tout le monde te parlait en ailish, naturellement. Et là tout le monde a parlé latin. De plus Shéridan vient de parler une langue que tu ne reconnais pas du tout comme celles utilisées dans les légendes ou par les prêtres liliums, et ses sonorités ne te semblent pas du tout albériennes.