[Déplacé depuis Campagne][Jeu] Par-Delà le Mur du Sommeil

Je m'assoie puis réfléchie un peu.

"Je n'ai pas encore eu le temps de regarder ses notes mais ce que vous me dites là est fort Intéressant.

Puis m'adressant à Sayurie

"Je pense que vous désirez certainement y jeter un oeil mais dés que vous aurez finie j'aimerai beaucoup les étudier également.

Je fais quelques ronds du bout du doigt sur la table.

Sayurie se saisit des notes apportés par Camille, elle les feuillète pendant qu'il parle, ignorant les questions et remarques de Shéridan.

Quand Camille finit de parler elle tourne encore quelques pages, puis jette les notes dédaigneusement sur la table.

"Mauvaise pioche... et pour les autres adresses, vous avez trouvez quoi?"

Nous n'y sommes pas allés. Nous avons préféré revenir ici pour avoir quelques explications. Je n'apprécie pas particulièrement de me voir demander de forcer des maisons simplement parce qu'on m'a sorti de sales draps.

Je regarde Sayurie fixement.

Sayurie a un petit rire étouffé, puis elle se retourne à nouveau sur la carte les bras croisé.

"Il ne s'agit que de visiter des maisons abandonnées depuis longtemps, pas de forcer quoique ce soit, inutile de tremper votre pantalon, vous n'irez pas en "enfer" pour si peu." dit-elle avec un petit sourire au lèvres.
Après quelques secondes elle tourne la tête et plonge ses yeux dans ceux de Camille et dit sur un ton bien plus sévère :
"Au passage, je ne vous ai jamais demandé de vous rendre dans ces demeures, c'était une tâche que j'avais confié à Menès, pas à vous -pendant une seconde son regard dévie sur Shéridan en prononçant ces derniers mots- alors vous seriez aimable de ne pas me rendre responsable de vos propres initiatives."

Ah, tiens... Vous me preniez donc pour un cambrioleur? Hélas, bijou romantique, je croyais que le vieil homme devait me confier une tâche que vous n'avez pas évoquée. Si vous en saviez plus, pourquoi donc ne pas en avoir parlé? Nous serions tous plus avancés,

Je joue toujours à faire des ronds sur le bord de la table.

Après une longue expiration :

"Parce que ce vieillard devait vous expliquez la situation, il n'y avait aucune raison que je perde du temps à le faire avant. Et si vous estimez que fouiller de vieilles demeures abandonnées depuis des années c'est du cambriolage et bien tant pis, allez donc peler des châtaignes au bord du feu, ça vous donnera un semblant d'utilité."

Avec un air d'étonnement feint :

Vous considérez donc que le temps d'un vieillard est moins précieux que le vôtre, au point de le faire de répéter ?

Plus sérieusement, au final, c'est votre obstination à ne pas vouloir répondre à nos questions qui nous fait perdre du temps, à tous.

Je prend les notes et commence à les examiner.

Hélas, votre altesse sérénissime, je me vois contraint d'appuyer notre bon docteur. Vous nous cachez sciemment des informations, puis vous blâmez tout autre que vous de ce que nous n'ayons pu obtenir quoi que ce soit de concluant, tout en ayant, sans autre raison que vous être agréable, suivi exactement ce que vous nous demandiez. Je pense qu'il est temps de finir ce jeu puéril une fois pour toute. Les raisons diverses qui nous ont amené à ce point importent peu, il me semble temps de faire évoluer la situation, car vos sarcasmes ne peuvent couvrir ni à mes yeux ni je pense à ceux de mes camarades, que nous arrivons à présent à un cul de sac.

Je continue à dessiner des ronds sur la table, je parle d'une voix égale.

Loki a écrit:

Vous considérez donc que le temps d'un vieillard est moins précieux que le vôtre, au point de le faire de répéter ?

Sayurie regarde Camille, un sourcil légèrement surélevé.
"Évidemment... c'est lui qui me demande de risquer ma vie pour lui venir en aide, qu'il se répète une fois, dix fois ou cent fois c'est bien la moindre des choses qu'il puisse faire..."

Loki a écrit:

Plus sérieusement, au final, c'est votre obstination à ne pas vouloir répondre à nos questions qui nous fait perdre du temps, à tous.

"Il faudrait peut être envisageait de poser des questions pertinentes dans ce cas..." finit-elle d'un ton lassé, posant le dos de sa main sur son front quelques secondes, puis elle tourne les yeux vers Menès lorsqu'il commence à parler.

Epimethée a écrit:

Hélas, votre altesse sérénissime, je me vois contraint d'appuyer notre bon docteur. Vous nous cachez sciemment des informations, puis vous blâmez tout autre que vous de ce que nous n'ayons pu obtenir quoi que ce soit de concluant, tout en ayant, sans autre raison que vous être agréable, suivi exactement ce que vous nous demandiez. Je pense qu'il est temps de finir ce jeu puéril une fois pour toute. Les raisons diverses qui nous ont amené à ce point importent peu, il me semble temps de faire évoluer la situation, car vos sarcasmes ne peuvent couvrir ni à mes yeux ni je pense à ceux de mes camarades, que nous arrivons à présent à un cul de sac.

Au fur à mesure des paroles un sourire se dessine sur son visage, une fois finit elle a un rire qu'elle essaie d'étouffer, plaçant la manche de son kimono devant ça bouche.
"Pattes de velours mon "chaton", cessez d'essayer de me renvoyer mon arrogance, vous n'avez ni l'intelligence ni l'audace nécessaire pour faire mouche. Vous vous sentez blâmé? Je n'ai fait que vous demandez si vous aviez visité les autres adresses, sur quoi vous êtes partis dans des délires moraux digne d'un enfant de cœur, navré mais vous ne m'avez pas encore laissé le temps de vous blâmer pour n'avoir fait cette tâche qu'à moitié...."
Sayurie souffle longuement, se passant la main dans les cheveux.
"Contrairement à ce que vous pensez, les raisons qui nous ont amenées ici importent, elles sont même essentielles... Dame Kurayami vous a fait un don extraordinaire, mais elle a du se tromper de personnes, car vous allez le gâcher..."

J'espère que votre gracieuse personne trouvera la force d'excuser mon insignifiance. Lorsque je parlais des raisons qui nous avaient amené à ce point, je ne pensais pas à cet endroit, mais bien à la discussion stupide que nous avons depuis un moment. Tout comme vous, je pense que notre énergie serait mieux utilisée à comprendre ce qui nous arrive. Et si nous avons reçu un don, il me semble que soit nous le gâchons tous, soit nous l'utilisons tous. Mais ensemble, car sinon pourquoi aurions nous été réunis?

Ma voix est à présent un peu lasse, je joue toujours sur la table à tracer de petits cercles.

Je lève les yeux des notes et lâche un soupir avant de retourner à ma lecture.

Epimethée a écrit:

J'espère que votre gracieuse personne trouvera la force d'excuser mon insignifiance.

"Non je ne l'excuse plus, ni la votre ni celle des autres, j'en ai plus qu'assez de vous tous." Sayurie se dirige avec un pas soutenu vers la sortie de l'auberge. "Allez donc au diable..." finit-elle en passant la porte.

"Nous voilà bien avancé maintenant."

Je me léve et me précipite à l'extérieur.

En suivant des yeux la sortie de Sayurie, un sourcil levé en signe d'étonnement :

C'est fâcheux, j'allais justement lui dire qu'elle aurait parfaitement eu sa place dans une cour du Gabriel, au milieu de toutes ces dames de la haute société, et je l'aurais dit sans sarcasme. Mais là, ce n'est pas une sortie digne de ce rang, dis-je en lâchant un soupir.

Et je suis Sheridan, mais sans me précipiter.

Je hausse les épaules et je continue à dessiner sur la table.
Après un temps, je prends les feuille et les consulte.

A Menès :

"Il m'avait semblé que vous étiez l'un des plus posé d'entre nous, j'en déduis donc que la demoiselle vous a poussé à bout pour que vous en veniez à l'affrontement verbal."

Je lève la tête. J'ai l'air fatigué.

En réalité, Jarlath, elle m'indiffère. Je ne cherchais rien, mais je refuse de m'abaisser devant sa prétention. Il vaut peut-être mieux qu'elle soit partie, un tel cas se serait il reproduit que nous en aurions encore plus pâti.

Maurin, interloqué et un peu abasourdi par la situation, recule doucement vers le bar en gardant un oeil sur la table.

A l'extérieur, Shéridan comme Camille découvrent un parvis d'auberge vide, ils sont les seuls êtres humains en vue.

Je reste plongé dans les notes sur la table.

Je regarde Camille:

"Elle s'est volatilisé au sens propre du terme."

Je lâche un soupir:

"Je me demande si Dame Kurayamie ne s'est pas un peu trompé en nous réunissant."

Je donne quelques feuillets à Jarlath

Si vous pouvez en tirer quelque chose