[Déplacé depuis Campagne][Jeu] Par-Delà le Mur du Sommeil

Maurin repasse dans la salle principale depuis la cuisine, se dirigeant vers la porte qui donne sur les chambres tout en écartant les tables et sièges vides de sorte à faire un chemin plus large entre ladite porte et l'estrade centrale.
A certaines tables, les gens s'arrêtent de parler ou manger pour tourner leurs chaises de sorte à bien voir ce qui va se passer. Certains même applaudissent ou sifflent Maurin pour l'encourager, ce qui visiblement le gêne un peu.

J'observe la scène plutôt intrigué.

Alors que Maurin installe plusieurs chaises et tabourets disparates sur l'estrade, le caravanier qui avait répondu à Tohsaka se penche vers votre table et dit "Hey, vous avez de la chance dites donc ! Normalement notre bonne Dame ne se produit que le soir ! Y a p't'être une occasion spéciale, qui sait.".

Ainsi donc rentre par la porte dont le passage a été dégagé la femme qui était au balcon, suivie de très près par un gros loup gris et une magnifique panthère noire, qui se dirigent vers l'estrade sous de puissants applaudissements et acclamations de l'assemblée. Quelques pas plus tard, Camille apparaît à son tour dans l'encadrement de la porte.
Maurin descend de la scène et vient à votre table, plus particulièrement vers Jarlath: "Ahem, excusez-moi, mais Dame Guénévise apprécierait beaucoup j'pense que vous accompagniez sa prestation. Si ça vous dit, hein."
Elle va se mettre au milieu de l'estrade, entourée des bêtes, et tend une main ouverte vers votre table avec un petit sourire.

"Volontier, c'est toujours un plaisir de jouer devant un nouveau public. Où dois-je me mettre ?"

Je me lève, prend mon luth, m'assoie à l'endroit désigné par Maurin et commence à jouer.

[Jet de Musique]

J'encourage Jarlath avec quelques applaudissements.

puis à Tohsaka:

"Cela ne vous dérange t'il pas de remettre cette conversation à plus tard lorsque nosu serons moins entouré?"

"- Aucun problème. Nous avons notre temps pour en discuter. Et aux dires de Maurin nous sommes chanceux. Alors profitons de ce spectacle."
Je me tourne pour être face à la scène.

Je me dirige vers la table où se trouvent mes compagnons, et m'y assoie.

Il y a un spectacle ?

Puis regardant les personnes autour de la table, surpris de réaliser l'absence de Sayurie :

Où est passée notre compagne au verbe acéré ?

Maurin a désigné un tabouret haut à Jarlath, à côté de l'estrade, et celui-ci a commencé à jouer un air simple mais entraînant, dans le doute. La Dame a salué l'assemblée, qui a répondu par un tonnerre d'applaudissements, puis a commencé son numéro qui mêle sa danse de salon raffinée et les acrobaties des fauves sautant avec grâce et puissance d'un support à l'autre, en une sorte de tauromachie qui mêle fluidité du mouvement et frisson de la proximité avec ces grands prédateurs.

J'apparais à mon tour dans le couloir et viens m'installer debout derrère la table du reste du groupe.

Je reste sans voix face à ce spectacle.

Sayurie pénètre dans l'auberge, elle balaye la salle du regard et fixe quelques seconde la jeune femme sur scène. Elle pose son regard sur Camille puis Menès et leur fait un léger signe de la main pour qu'ils la rejoignent, après elle sort.

Je fronce légèrement les sourcils mais répond à l'invitation de Sayurie. Je sors discrètement en rasant les murs.

Je profite de ce spectacle saisissant. En bon spectateur j'applaudis à chaque nouvelle figure.

Veuillez m'excuser.

Je me lève et rejoins Sayurie à l'extérieur. Au moment de passer la porte, je me retourne vers la scène et jette un dernier regard à la danseuse, puis je sors.

Je regarde sortir nos compagnons, fronce les sourcils et jette un regard interrogateur à Tohsaka.

Sayurie attend juste devant l'auberge, lorsque Camille et Menès apparaissent elle fait quelques pas dans leur direction.

Fixant le médecin droit dans les yeux elle dit:

"M. Camille j'aimerais mettre à contribution vos talents en médecine si vous le voulez bien. [Sayurie explique comment se rendre à un endroit du village] Là-bas vous trouverez un vieillard assis, examinez ces jambes, vous ne pourrez pas le guérir mais vous trouverez peut être des informations intéressantes sur sa maladie."

Ses yeux se détourne de Camille pour se poser sur Menès.

"J'aimerais que vous l'y accompagniez... le vieil homme vous confiera une petite tâche, rassurez vous elle est sans risque." Alors qu'un petit sourire se dessine sur son visage Sayurie se met à marcher en direction de la porte d'entré de l'auberge en rajoutant:

"Je vous expliquerez... à votre retour."

J'acquiesce sans dire un mot.

Je me fends d'une demi révérence ironique.
"Que ceci soit écrit et accompli. Espérons que vos explications suffiront princesse"

Pour ma part, Mademoiselle, je préférerais les explications maintenant. Je ne suis pas du genre à aimer les surprises, surtout en terrain inconnu. Même si ma curiosité est piquée.

Je me plante donc bras croisés au milieu de la route, mais sans me départir d'un agréable sourire.

Sayurie s'arrête puis se retourne légèrement.

"Vous avez besoin d'explication, d'un raison pour simplement ausculter un vieillard malade...?" Un soupçon de surprise apparait sur son visage. "Alors vous n'êtes pas l'homme que je croyais. Vous savez comment vous y rendre, faites ce que vous voulez."

Sayurie fait quelques pas et sur le seuil de la porte :

"Pour quelqu'un qui m'en doit une il me semble M. Camille, vous auriez au moins pu faire cela en me faisant confiance..." Elle passe finalement la porte avec une grande déception dans le regard.

Je croise les bras pendant ces explications.
Une sorte de rictus déforme ma bouche, à mi chemin du sourire ironique et de la grimace.

Voyant Sayurie rentrer je lui fait signe avec le sourire et l'invite à nous rejoindre.

Je me tourne vers Ménès en éclatant de rire :

Elle est vraiment particulière, n'est-ce pas ? On dirait qu'elle ne saisit vraiment pas ce qu'on essaie de lui dire ! Enfin, j'en discuterai avec elle à notre retour ! Ménès, si cela ne vous ennuie pas de m'attendre, je vais aller chercher mon matériel, et nous pourrons nous mettre en route.

Je souris, un peu jaune pourtant.

"Je vous l'ai dit, elle vit dans son propre monde. Mais faites, faites, ne perdons pas plus d'énergie sur ce sujet. Je vous attends."

Très bien. Je me dépêche.

Je re-rentre donc dans l'auberge, et me dirige vers la chambre pour y prendre mes affaires sans prêter attention à la salle, puis je ressors comme je suis rentré.

Nous pouvons y aller.

Je commence à partir dans la direction indiquée par Sayurie.