[Déplacé depuis Campagne][Jeu] Par-Delà le Mur du Sommeil

Je lâche un soupir...

"Comme je l'ai déjà dit je n'ai nullement l'intention de rester enfermée ici. Peut être ai-je agi un peu trop impulsivement tout à l'heure. Mais je trouve que vous deux agissez un peu trop passivement comme si la solution allez vous tomber dans les bras ainsi..."

Je regarde les cercles de Menès puis reprends la parole:

"Puisque vous désirez discuter et bien allez-y. Je vous laisse commencer. Mais je préfère vous prévenir que si c'est pour continuer à avoir des discours aussi évasifs, je passerai cette porte et tenterai ma chance... je pense d'ailleurs que Tohsaka sera du même avis que moi, n'est-il pas?

Je me tourne vers Tohsaka en prononçant la fin de ma phrase.

Kasagh a écrit:

Puisque vous désirez discuter et bien allez y. Je vous laisse commencer.

Sayurie range ses affaires dans sa besace.

"Inutile, ça ne sert visiblement à rien. J'ai besoin de sommeil, contrairement à vous je n'ai pas encore dormi, j'étais prête à m'en passer mais j'ai changé d'avis."

Sayurie va se placer dans la salle à l'opposé de la porte, puis elle s'allonge en prenant sa besace comme oreiller.

Tout contre mon mur, je suis soudain pris de soubresauts. Puis mes épaules deviennent incontrôlables s'agitant de bas en haut. Mes bras se plient contre mon ventre. J'explose de rire.
"- Houhouhou... hahaha. Désolé mais la situation frôle le tragi-comique... Regardez nous. Imaginez si quelqu'un nous observe en ce moment même. Quel beau spectacle sommes nous en train de lui offrir..."

Reprenant mon souffle je m'adresse aux autres:
"- Ahhh... Pardonnez moi si mon attitude vous à paru désobligeante. Ce n'était pas mon but."

J'adresse un petit sourire amusé à Tohsaka.

"Il est vrai que la situation est assez ironique malgré le fait qu'elle soit aussi assez déroutante."

Je me tourne vers Menès.

"Vu que cette dame et vous n'avez pas dormi, je présume que vous avez fait un tour dehors ou que vous avez farfouillé un peu... et vu que d'après ses dires, nous sommes plus en sécurité ici avec cette porte fermée, j'imagine que vous avez découvert des choses... Mais à aucun moment vous n'avez cherché à nous le partager... Pas faute de vous avoir demandé pourtant.

Menès, vous nous avez dit que le temps était à la réflèxion mais d'après les données en ma possession, nous sommes enfermés dans une prison sans aucun moyen d'en sortir de façon naturelle. Mais si vous avez en votre possession des données importantes, je suis prête à réviser mon jugement. Et peut-être trouver une solution qui pourrait être plus adéquate à la situation actuelle. D'ailleurs je suis assez curieuse de savoir ce que vous faites avec ces dessins.

Et pour vous donner une preuve de ma bonne foi, je vais vous dire comment j'avais l'intention de sortir tout à l'heure. Disons que je peux potentiellement donner à moi-même mais aussi a autrui la particularité de traverser n'importe quel objet solide. Tout comme j'ai pu créer cette flamme pour nous éclairer."

"Je vous remercie pour ces éclaircissements. Au moins ai-je eu droit à de vraies réponses et non à des réponses évasives de type:

faisant une mauvaise imitation un peu caricaturée de la jeune femme:

"<<Pas grand chose>> quand je demande ce qu'il s'est passé.

Je lâche un soupir.

"Pardonnez mon énervement... La soirée a été riche en mystère... un peu trop peut-être. Et puis les forêts d'Albéria me manquent terriblement. Et mes nerfs ont craqué.

M'adressant à la jeune femme:

"Je n'ai jamais désiré vous offenser, je vous présente mes plus plates excuses.

J'arrête Shéridan avant qu'elle ne prononce sa dernière phrase, d'un geste de la main et d'un signe de la tête.

"Laissez-là dormir, vous risquez d'envenimer la situation. Votre nervosité n'est encore que trop perceptible, il serait inutile de tenter quoi que ce soit dans cet état. Mangez, buvez, reprenez des forces et votre esprit. Nous aviserons plus tard."

Je regarde aussi Toshaka en prononçant ces mots.

Visiblement Sayurie n'a eu besoin que de quelques secondes pour s'endormir comme une masse, sa respiration est forte et régulière.

"- Merci Menès j'accepte avec plaisir votre offre. Au sein de l'armée d'Abel on nous rappelle toujours que le premier repas de la journée est le plus important."

En grignotant je regarde Sayurie s'endormir.
"- Visiblement tout le monde n'a pas très bien dormi cette nuit. Vous étiez ensemble? Si c'est le cas vous devriez vous reposer. Je vous promets de vous réveiller si quelque chose bouge. Ici ou à l'extérieur."
Je termine ma phrase en regardant Menès avec un sourire bienveillant.

"Maintenant que nous savons pourquoi il est préférable de rester ici que de sortir, je pense qu'il nous reste plus qu'à attendre. Comme l'a dit Tohsaka, si vous avez besoin de vous reposer faites donc."

Je prends une grande respiration.

"J'espère que nos deux autres compagnons d'infortunes vont bien et qu'ils ne tarderont pas. Cet endroit me met vraiment mal à l'aise... "

"Bah, je ne vois pas ce que j'ai dit que vous n'auriez pu apprendre en réfléchissant un peu. Mais ne vous souciez pas de moi, si j'apprécie votre préoccupation, je sais veiller à mon repos lorsque c'est nécessaire. Par contre, j'attendrais un peu avant de parler d'infortune..."

Ayant ainsi parlé, je me replonge l'air absorbé dans mes ronds sur le sable.

Je prends un air songeur:

"Un destin en commun..."

Je continue mes petits dessins, gobant parfois un fruit sec que je tire des profondeurs de mon sac.

Voyant que chacun vaque à ses petites occupations, j'essaie d'occuper mes dix doigts. J'examine chaque mur de notre prison essayant de déceler une quelconque anomalie. Puis je reviens à la porte cherchant à trouver un point faible.
[Observation]

Voyant Tohsaka examiner la salle, je me lève fait quelques pas. puis m'adresse à Tohsaka:

"Que pensez vous de la situation?"

"Un bruit?"

Je me dirige vers la porte et pose mon oreille pour écouter.

[observation][evaluation magique]

Je donne franchement l'impression de ne pas m'intéresser à ce qui se passe.

De l'autre côté de la porte, une voix masculine se fait entendre: "He ho ! Quelqu'un m'entend ?"

Je m'approche de la porte pour coller mon oreille pour mieux entendre. Je colle ensuite ma bouche près de la porte pour parler:
[Côté gonds pour éviter une tarte si l'on ouvre la porte bien sûr ^^]

"- Venez! Nous sommes ici!"

Je me retourne vers les autres:
"- Désolé mais je n'ai envie de pourrir ici."

Je relève la tête et la penche légèrement sur le côté.

"Faites comme vous l'entendez, il semble un peu tard pour vous rappeler à la prudence et nous ne gagnerions pas grand chose si je me joignais à vos gesticulations."

Je m'approche ensuite avec précaution de Sayurie, me positionnant clairement entre la jeune fille qui dort et la porte.