[Déplacé depuis Campagne][Jeu] Par une nuit de pleine lune.

"Dame Kurayami où sommes-nous exactement? Et quelle est la ville la plus proche? Je ne veux pas insinuer que je ne me plais pas chez vous mais j'aimerais savoir par où partir demain matin, à la base c'est quand même pour cela que j'ai frappé à votre porte." Dit Sayurie avant de porter délicatement sa coupe de saké jusqu'à ses lèvres peinturées.

Dame Kurayami prend la parole:
"Ne vous inquiétez pas, c'est juste que cette situation de fin de fête avec invités inconnus ne le met pas beaucoup plus à l'aise que vous, même s'il commence à avoir l'habitude des visites inopinées. A mon sens ce qui peut le gêner c'est plutôt de lui parler de filles... N'est-ce pas ?" finit-elle avec un clin d'oeil à Noctuné, qui marmonne dans sa barbe en rougissant.

"Pour ce qui est de la suite, je dois vous avouer que la seule certitude que je peux vous offrir c'est du saké, servez-vous d'ailleurs, de cet excellent udon qui refroidit dans les bols, et un endroit où dormir. Etant donné qu'apparemment vous êtes tous arrivés chez moi d'endroits différents, je gage qu'il n'y a qu'en sortant que vous saurez où ma porte donnera pour vous."

"Je vois..."
Sayurie finit sa coupe d'un trait.

Je me sers et goûte au saké.

"Je n'avez jamais bu quelque chose comme ceci."

Je me tourne vers les autres:

"Apparemment nous venons d'endroits différents. Peut-être préfèreriez vous garder cela pour vous mais puisque nos destins semblent être liés si l'on en croit Dame Kurayami, j'aimerais beaucoup savoir d'où vous venez.
Pour ma part comme je l'ai déjà dit, je suis native d'Albéria. Cela fait quelques mois que j'ai quitté mon pays. Avant d'arriver ici, j'étais dans la principauté d'Hélénia. D'ailleurs si je puis me permettre je dois bien avouer que cette région est magnifique."

Je lève la tête. Tout bas :

"Je me disais bien que mes lectures occultes devaient avoir un fond de vérité"

À l'assemblée :

"Pour ma part, je suis originaire du Gabriel. Je remonte actuellement vers le nord du Remo pour aider les victimes de la guerre que je croise en chemin. Peu importe où je me retrouve demain matin tant que je peux porter assistance à ceux qui en ont besoin."

J'ai prononcé cette dernière phrase d'un ton résigné.

"- Pour ma part, je viens d'Abel. J'ai "trouvé" l'entrée de votre maison au fond d'une forêt."

Je me frotte le haut du front et demande à Dame Kurayami:
"- Je dois bien admettre que je ne me sens pas en état de reprendre la route ce soir. J'accepte volontiers votre offre Dame Kurayami. Je pense que nous aurons les idées plus claires demain matin"
Enfin je l'espère...

Entre deux bouchées de fondant :

"Personnellement je me trouvais en pleine forêt de Glenda, dans la principauté d'Albéria, quand je me suis retrouvé à proximité de cette demeure."

Skars a écrit:

"Personnellement je me trouvais en pleine forêt de Glenda, dans la principauté d'Albéria, quand je me suis retrouvé à proximité de cette demeure."

Je semble surprise:

"La forêt de Glenda dites-vous? "

Je prends les mains de Jarlath et j'enchaîne mes questions comme un enfant plein de curiosité sans reprendre mon souffle:

"Alors vous deviez certainement participer aux fêtes de l'équinoxe de printemps? Comment était la fête? Y avait il beaucoup de monde? Les enfants étaient-ils heureux? Faisiez-vous partie des bardes? "

Je me rends compte que je m'emporte un peu, je relâche les mains de Jarlath et je jette un regard un peu gêné à la salle:

"Excusez moi de m'emporter ainsi, mais je ne pensais pas rencontrer quelqu'un de mon pays aussi loin de chez moi. En fait j'aurai dû participer à ses réjouissances." Dis-je en baissant les yeux.

A Shéridan :

"Cela me réjouis de voir que malgré l'éloignement vous n'avez pas oublié notre belle contrée et nos coutumes. Pour répondre à vos questions, je suis effectivement barde de mon état et je me trouvais bien aux fêtes de l'équinoxe qui étaient, cette année encore, magnifiques. Les bois étaient remplis des chants traditionnels et des cris de joie des enfants."

Je laisse passer un instant, tandis que les albériens partagent leurs souvenirs.

Je reprends alors.

"Cette maison m'a ouvert ses portes dans la ville d'Haji. J'ai longtemps erré dans les déserts de Stygia. Je ne vois pas quoi ajouter que vous ne sachiez déjà. Quant à la proposition de notre hôtesse, je n'ai aucune raison de refuser son hospitalité et reçoit avec reconnaissance ce don que mon peuple considère comme sacré."

Je me tourne ensuite vers la musicienne.

"Souhaitez-vous continuer à entretenir ce mystère qui vous sied remarquablement mais qui devient de plus en plus inéquitable face à cette assemblée? Ou pouvons-nous espérer connaitre votre histoire?"

Tout en tenant sa coupe vide devant elle Sayurie tourne la tête vers Menès et l'observe quelques secondes avant de lui répondre.

"Je quittais La Roche en direction des Grands Lacs avant d'apercevoir cette demeure et d'y demander mon chemin."
Sayurie pose sa coupe lentement sur la table, quittant Menès du regard un bref instant. Elle reprend avec un sourire presque imperceptible.
"Je me rends compte que cette réponse va vous paraître très succincte mais si comme le prétend Dame Kurayami nos destins vont se mêler, nous aurons tout le temps de discuter de nos parcours."

Dame Kurayami sourit à la remarque de Sayurie:
"La géographie n'a de toute façon jamais été mon fort, et même si je vous apprécie tous, je nous souhaite de n'avoir jamais à nous revoir ou nous souvenir de nos noms. *puis, à l'assemblée* Pour ceux qui commencent à être trop fatigués -ou saouls-, Noctuné vous accompagnera dans une chambre comme celle-ci dès que vous le souhaiterez. *elle montre un des murs, où le jeune homme a, encore une fois, ouvert un panneau semble-t'il au hasard, et derrière lequel se trouve une pièce de taille moyenne, avec à l'intérieur un matelas posé au sol avec une couverture et un oreiller, et une petite table de chevet surmontée d'une bougie allumée* Pour ma part je vais rester ici encore un moment à deviser avec qui le voudra bien à la lueur de la lune. *se tournant vers Tohsaka avec un air un peu inquiet* D'ailleurs, je vous conseille à tous, mais à vous en particulier, de manger quelque chose avant d'aller dormir, sans quoi le réveil risque d'être très difficile."

Un peu mal à l'aise par le regard insistant que me porte l'assemblée je cherche quelque-chose à grignoter sur la table, du salé de préférence.

"- Dame Kurayami, je vous remercie de toutes ces attentions à notre égard. Mais pour l'instant je ne me sens pas d'humeur à me coucher. Je préfère partager ce moment avec vous."

Ensuite je me dirige vers la mare et je m'allonge à même le sol. Bras croisés derrière la tête, genou gauche relevé et regard dans les étoiles, je me contente d'écouter les discussions.

"Même si j'ignore encore ce qui nous attend, je vous remercie une fois de plus de votre hospitalité et m'excuse encore une fois de m'être emportée tout à l'heure."

Je me tourne vers Noctuné:

"Je pense avoir oublié de vous faire mes excuses aussi tout à l'heure pour avoir gâché en partie votre journée.

M'adressant à Dame Kurayami:

"Je pense rester un moment en votre compagnie et profiter encore un peu des réjouissances ainsi que de ce magnifique jardin."

Puis m'adressant à Jarlath:

"Pour moi aussi, c'est un immense plaisir que de voir compatriote si loin de nos forêts." puis me tournant vers la jeune femme dont j'ignore encore le nom "Comme je vous disais en début de soirée, les bardes sont tenus en haute estime chez moi et ce jeune musicien en fait partie. Pour tout vous dire, on considère leurs paroles égales à celle des sages." ces dernières paroles sont accentuées par une légère mais sincère révérence pour Jarlath

Je passe encore un peu de temps dans le jardin, grignotant en silence tandis que les conversations fleurissent et s'éteignent autour de moi.
J'irai me coucher après quelques convives mais resterais un peu devant la porte de ma chambre, dos au mur, avant de chercher le sommeil.

"Je suis lasse, je vais me retirer. Dame Kurayami merci pour cette fête." Sayurie s'incline légèrement à cette dernière parole, puis elle se dirige vers une chambre pour se coucher.

Noctuné sourit à la remarque de Shéridan: "Pas de souci, vraiment, si je m'offusquais de toutes les fluctuations d'humeur des gens qui passent ici, je serais mort de colère depuis longtemps !" puis va accompagner la musicienne quand elle se retire et ferme le panneau derrière elle.

Kurayami lui a d'ailleurs fait un signe de tête respectueux avant qu'elle sorte, puis s'adresse à Tohsaka: "Bien que je sois ravie de vous voir apprécier l'instant, le lieu et les brochettes de Noctuné, je vous conseillerai de ne pas vous endormir à la belle étoile. Quand la lune est si belle, toutes sortes de choses peuvent être amenées à venir s'abreuver à cette mare durant la nuit... ou venir chasser celles-ci. Être témoin des affaires des nuits de mystères n'est pas toujours avantageux."
Puis, à Shéridan:
"Ne vous inquiétez pas, et faites comme chez vous ! Si ce n'est que tout ce qui fait de la musique par ici n'est pas forcément sage, ni même fréquentable. Ces considérations, si elles sont très intéressantes et honorables, doivent je pense ne pas déborder du cadre local qui les a vues naître, car j'ai quelques exemples en tête d'entités qui n'ont justement d'aimables que le chant..."

Avant de me retirer, j'interroge Nocturné:

"Monsieur, j'avais quelques affaires que je désire récupérer. Vous semblez assez familier de cette maison pour me venir en aide: savez-vous où se trouve le vestiaire que j'ai vu en entrant?"

Je sursaute à la mise en garde de Dame Kurayami . D'un mouvement agile je me relève.
- Bien, alors dans ce cas je m'en vais me coucher. La nuit porte conseille à ce qu'il se dit. J'espère avoir les idées plus claires demain matin.

Je salue tout le monde d'un geste de la main et rejoins Noctuné pour qu'il m'indique ma chambre.

"Des prédateurs rôdent prés de votre jardin? Après tout, la nature est variée et même les prédateurs sont essentiels à son équilibre. Je prends note de votre conseil et vais éviter de trop tarder à me coucher.

Votre jardin est magnifique."

Je me lève et fait quelques pas. Je m’agenouille et passe ma main délicatement dans l'herbe.

Je sors de mon silence en relevant la tête, l'air un peu abattu :

"Je vais également aller me reposer. Cette soirée a été assez éprouvante pour moi et mes convictions... Je serai peut-être plus à l'aise demain matin, après une nuit à réfléchir. Comme l'a dit notre nouvel ami, la nuit porte conseil. Je vous la souhaite à tous agréable."

Je me lève et me dirige vers Noctuné pour qu'il m'indique ma chambre.

Noctuné va rapidement ouvrir puis refermer les panneaux des chambres de Camille et Tohsaka, identiques à celles de Sayurie et Menès, et aussi à des endroits insoupçonnables de l'architecture, en leur souhaitant un sommeil réparateur, puis réponds à Menès: "Mmmh oui, dites-moi ce qu'il vous manque et j'essaierais de vous l'apporter rapidement."

Dame Kurayami encore une fois a dûment salué chaque convive qui se retire, puis réponds à Shéridan: "Merci beaucoup, j'essaye d'y apporter un soin particulier, puisque c'est là que je bois, le plus souvent. Je ne sais pas cependant si on peut parler de prédateurs, ou de rôder par ici précisément. Disons plutôt que les lieux charmants attirent davantage les foules, c'est tout. La beauté et la quiétude aussi ont leurs prix."

"Ne sachant pas vraiment où nous sommes hormis le fait que ce soit votre foyer, je vous crois sur parole.

Je marche quelques instants dans le jardin et me tourne vers Dame Kurayami:

"Je vais suivre votre conseil et prendre l'une des chambres que vous nous offrez pour la nuit."

Je me dirige vers une chambre puis m'arrête en route et me retourne:

" J'ai comme l'intuition qu'au réveil nous serons loin de ce lieu, n'est il pas? Je vous fais donc les salutations d'usage à vous et à Noctuné. Et que vos jours soient encore nombreux et vos nuits paisibles.

Je m'incline devant notre hôte et me retire dans une chambre.

"Vous êtes aimables, j'avais un sac et une outre, vous devriez les trouver sans mal."

Ensuite, je me retire mais, comme je l'ai dit, je reste encore un peu appuyé contre le mur devant ma chambre.

Dame Kurayami salue bien bas Shéridan avec un sourire énigmatique, va prendre la plume noire sur le plateau des fondants, et la pose dans le panier avec le coquillage et la cordelette, et fais un signe à Noctuné. Ce dernier acquiesce à la demande de Menès, va prendre le panier, et l'amène quelque part derrière une cloison coulissante, et en revient presque tout de suite avec un gros sac de peau roulée fermé par une lanière et une sorte de grosse gourde, qu'il amène à Menès: "Voilà ! Et bonne nuit surtout, vous l'avez méritée." avant de retourner vers les tables faire du rangement.