[Déplacé depuis La Campagne] [Aventure]Kyrie Eleison

La créature grouille sur le sol en direction opposée de la jeune fille. Le masque passe rapidement à coté du peintre, suivant on ne sait quoi. En fait, il essaye de rattraper une créature qui part dans l'autre direction. Il se retrouve à nouveau dans une petite arrière cour sale qui permet à la chose de se dissimuler facilement.

Pendant ce temps, le globe en l'air continue de déployer ses palmes qui se mettent à tournoyer en l'air. Une sorte de gueule pend sous cet hideux appareil et le tout se met à voler en direction du passant. La chose plonge alors, la gueule en avant, plus mortelle que ses dimensions ne laissent prévoir.

[Attaque]

Surpris, j'essaie de faire un de côté pour éviter la chose, tout en plongeant nerveusement la main dans ma sacoche pour tenter d'étreindre l’icône de Judiel qui s'y trouve.

La créature claque vainement de ses étranges mâchoires pendantes juste à côté de toi. Elle pendouille mollement, ses longues feuilles battent l'air et la maintiennent en vol juste devant toi alors qu'elle tremble pour reprendre son équilibre.
Tu vois qu'elle a un oeil sur chaque côté du corps en forme de bulbe ou d'oignon.

En entendant ses dents se refermer juste à côté de moi, je pousse un soupir de soulagement et décide de mettre une petite distance de sécurité entre la chose et moi.

Je fait quelques pas de course pour rejoindre la sortie de la ruelle et la protection du garde.

En sortant, le passant traverse la ligne de la jeune fille qui dégainait pour lui venir en aide. Celle-ci loupe malheureusement la créature volante qui reste menaçante.

La créature dans la ruelle cherche la protection d'un carton. L'autre, poursuivie par le masque, cherche à gagner les hauteurs en se propulsant sur une caisse.

Le garde est surpris par le jaillissement du masque. Il se retourne, la main crispée sur sa pique.

Je m'arrête et lui dit :

"Je crois que l'on a besoin de vous par derrière..."

Puis je sors mon carnet et commence à croquer rapidement la scène.

Je cours donc après le machin en criant, sans faire attention au garde :

"Hey, du calme, espèce de... bidule bizarre ! Reste là !"

Je vais essayer de le rattraper, voire même de le choper carrément. Si trop rapide ou haut, je tenterais de le déquiller.

[Athlétisme, H.Manuelle, Attaque]

Prenant fermement mon arme, je lance une attaque contre la créature volante.

[attaque]

La jeune fille envoie un coup vers le haut, frappant la créature et projetant un jus verdâtre aux alentours.

Le masque cours pour rattraper la chose, qui ne répond bien sûr pas à ses injonctions. Ne parvenant pas à le saisir, il tente de lancer une boule qu'il dissimulait dans ses vêtements. La boule fait tomber une planche, brise un carreau et fait se lever un petit nuage de poussière verdâtre. Le corps d'un des radis sur patte traîne dans l'allée, il est flasque mais c'est de son cadavre que monte ce petit nuage qui frappe le masque.

Le souffle de la planche a suffi pour soulever le nuage qui atteint le masque. Celui-ci tousse, des larmes lui montent aux yeux... Le goût amer qui lui remplit la bouche lui donne des hauts-le cœur. Il perd de vue la créature qu'il poursuivait.

La créature volante, presque fendue en deux par le coup de la jeune fille, peine à rester en l'air. Le jus vert pâle s'écoule dans la ruelle.

Si je vois mon projectile et qu'il est atteignable, je fais quelques pas en me protégeant le visage avec un bras pour le récupérer et le ranger, puis je me dirige vers le dernier emplacement du docteur et du gosse en prenant appui sur ce que je peux, en essayant d'avertir les autres:

"Kof kof... méfiez-vous de ces machins crevés *kof*, ça a l'air d'être ça qui irrite les yeux *kof*, docteur, j'aurais besoin d'une rincée !"

Le masque cherche un instant sa balle qui a disparu par une fenêtre.
Sa vue baissant, il recule à travers la ruelle, donnant droit sur l'endroit où la jeune fille se bat.

Pendant ce temps, le passant est en train de croquer la scène rapidement.

Concentré sur mon carnet, j'essaie tout particulièrement de représenter les choses verdâtres.

La chose volante tente de se dégager, voletant horriblement entre les maisons. Elle ne parvient cependant qu'à flotter en l'air avec un soupçon de maladresse.

Le garde, voyant la scène, siffle un bref coup entre ses dents. Son collègue le voit. Puis le garde avance lentement dans la ruelle, particulièrement attentif au toits.

Son collègue, au médecin: "Il semble que ma présence soit nécessaire là-bas. N'oubliez pas que nous avons à parler je vous prie." et il se dirige à grands pas vers la ruelle.

Je continue sur ma lancée de rejoindre le coin du médecin, une main essayant de m'éventer les yeux, l'autre en avant pour me soutenir aux murs ou autres trucs du genre. Si j'y arrive, je m'assiérais contre le mur.

[Observation pour ne pas me cogner dans la moitié de l'assistance]

La créature lance sa langue comme un fouet en direction de la jeune fille qui pare d'un bref mouvement de poignet. Dans le même geste, elle abat la lame sur la créature. Dans un bruit de succion écœurant, celle-ci s'abat sur le sol, montrant deux de ses yeux séparés par le coup comme une peau de banane écartée du fruit.

Le masque arrive alors à hauteur de la scène, se retenant aux murs comme un aveugle.

Voyant Korail tâtonner à l'aveuglette (et la bestiole verdâtre à terre), je cesse de griffonner et me précipite dans la ruelle pour l'aider.

"C'est Gabriel ! Vous pouvez voir quelque chose ?

Restez calme, je vous guide jusqu'au docteur."

Je lève le regard vers le garde, hochant la tête pour lui montrer que j'ai bien saisi, puis jette un regard un peu inquiet vers l'endroit où se trouvent les autres avant de retourner à ma tâche.

"Merci bien ! La substance dégagée par ses radis m'a bien affaiblie, et avec ces ruelles étroites je n'étais plus bien sûr d'aller du bon côté."

Du coup je suis mon élan originel, mais épaulé. Si c'est pas beau la vie.

Le jeune garde avance dans la ruelle, la sondant de sa pique tandis que son collègue en occupe l'entrée. Il laisse passer le masque titubant et son compagnon. Le docteur vient de terminer de laver le visage de Marcus.

La créature volante est agitée de quelques soubresauts. Elle agonise sur le sol. Les choses rampantes ont disparu.

J'observe autour de moi toujours sur mes gardes.

[observation]

La jeune fille regarde autour d'elle. Quelque chose semble bouger sous une caisse vide et une ombre sur la gauche se déplace dans sa direction.

Je fais quelques pas prudent en arrière (moins d'un quart de mon mouvement) dans une position qui se veut défensive afin de protéger la retraite du passant et de l'homme au masque.

"Sortez vite d'ici! S'il y en a d'autre je ne suis pas sur de toujours pouvoir protéger les curieux mal avisés." en employant un ton sec.

Arrivant au niveau du docteur toujours visiblement diminué et tatonnant, je commente et m'apprête à m'exécuter:

"La demoiselle n'a pas tort, les petits saligauds semblent se complaire dans les ombres et les recoins, autant revenir s'installer dans l'allée, et dans le calme, ce serait bête de trébucher maintenant ! Docteur, Gabriel, je n'attends que vous."

Le masque et son camarade ressortent donc de la ruelle et traversent la rue jusqu'à rejoindre le médecin. Celui-ci vient de nettoyer les yeux de Marcus.

Un des deux gardes bloque l'entrée de la ruelle, l'autre est arrivé à hauteur de la jeune fille.

Où sont-elles? je ne les vois pas!

Soulevant du bout de la pique la caisse qui aurait contenu une des créatures, il ne trouve qu'une bouche d'égout.